Presse
L’INDEPENDANT le 7 juillet 2021
Pour la kermesse de l’école de Maureillas – Las Illas, nous avons eu le plaisir d’installer nos jeux en bois géants Alortujou pour que les enfants s’amusent et profitent allègrement de cette fin d’année autour de notions de partage et d’échange. Chaque classe a pu jouer et nous remercions L’Indépendant ainsi que l’école de Maureillas pour leur confiance !
Bonnes vacances aux enfants, professeurs de l’école et à bientôt !
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FRANCE 3 le 28 novembre 2020
Covid : “Je touche du bois”, le patron d’un atelier de jeux en bois dans les Pyrénées-Orientales attend des jours meilleurs
Grégory Bas a repris il y a un an l’atelier de jeux en bois Alortujou à Céret, dans les Pyrénées-Orientales. Avec la crise sanitaire, l’artisan peine à écouler sa marchandise pour les fêtes de fin d’année mais mise sur un regain de son activité en 2021.

Pour les fêtes de fin d’année, la hotte de l’atelier Alortujou est pleine à ras bord. Mais l’annulation des marchés et des salons ont donné du fil à retordre à son propriétaire, qui peine à se faire connaître et à écouler sa marchandise.
“Normalement, on est sur des salons d’artisans d’art : on en fait trois chaque année, entre novembre et décembre. Habituellement, ces événements sont l’occasion pour nous de vendre 70 à 80 % de notre stock de petits jeux pour les particuliers. Mais là, la seule possibilité, c’était la vente en ligne.” Grégory Bas, artisan.
Les deux confinements ont eu d’autres impacts pour le fabricant : il a notamment perdu des marchés auprès des ludothèques et des collectivités et a stoppé net les animations qu’il organisait.
De l’espoir pour 2021
Grégory Bas a racheté la boutique, créée en 1978, en 2019. Cet ancien professionnel de l’immobilier ne s’attendait pas à faire face à autant de déconvenues mais préfère rester optimiste.
“On va repartir sur une bonne dynamique pour 2021. Je touche du bois toute la journée, donc j’espère que ça se passera bien ! Parce que si on a une troisième vague au premier trimestre 2021, je ne pourrai pas tenir. Ça sera la fin d’une histoire qui dure maintenant depuis plus de quarante ans.” Grégory Bas, artisan.
Pour garder la tête hors de l’eau, le chef d’entreprise mise sur plusieurs stratégies. Il prévoit notamment de déménager pour faire des économies, mais aussi de maintenir un ouvrier en chômage partiel et de développer son site internet.
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FRANCE BLEU ROUSSILLON
La nouvelle éco : l’atelier du Père Noël attend de pouvoir rouvrir son magasin à Céret
le 24 novembre 2020
Par François David, France Bleu RoussillonParmi les dernières de France à fabriquer de A à Z des jouets et des jeux en bois, l’entreprise Alortujou (installée à Céret dans les Pyrénées-Orientales) a vu ses ventes s’effondrer, à cause de la fermeture de son magasin et de l’annulation des salons ces dernières semaines.
Si l’atelier du Père Noël existe quelque part dans le nord de la Finlande, il possède une succursale en Vallespir : depuis plus de 40 ans, l’entreprise artisanale Alortujou confectionne intégralement des jouets et des jeux en bois dans son atelier de Céret. Mais l’établissement est aujourd’hui fragilisé par les deux périodes de confinement. “Les prochaines semaines seront décisives“, lâche le gérant Grégory Bas, qui attend de pouvoir rouvrir son espace de vente le plus vite possible.
La vente en ligne, seule solution
Privée d’espace de vente, l’entreprise n’a pas eu d’autre choix que de se tourner vers la vente en ligne, pour sauver les meubles. “Le problème, c’est que ce n’est pas forcement adapté à notre production : pour vendre un jeu, il faut l’expliquer. Rien ne remplace le contact direct avec la clientèle. Sur Internet, on n’achète pas aussi facilement un jeu de stratégie qu’une paire de chaussures…“.

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ACTU.FR
Par Quentin Marais Publié le 18 décembre 2019
Pyrénées-Orientales. La boutique “Alortujou” et son atelier signent le retour en force des jeux en bois
Spécialisée dans la fabrication des jeux en bois depuis 1978, la boutique Alortujou, basée à Céret (Pyrénées-Orientales), a été reprise par Grégory Bas depuis janvier 2019.
A la base, il était responsable d’agence dans l’immobilier d’entreprise. Mais à 35 bougies, Grégory Bas, qui va bientôt en souffler 38, avait décidé de « tout arrêter ». La suite ? « Alortujou » ! Créé en 1978 par le père d’un ami à lui, le fabricant de jeux en bois localisé à Céret (Pyrénées-Orientales) cherchait un repreneur.
Du bois de A à Z
Grégory voit désormais du bois au quotidien. Et après un an d’expérience, son constat est clair « c’est un métier-passion. Quand je vais dans mon atelier le matin, je ne me dis pas que je vais au travail ». 100 références figurent sur le site internet de la boutique. Et lorsqu’il enfile le bleu de chauffe, son plan de travail est dressé :
Je n’ai aucun intermédiaire : j’achète mes planches de bois, mon bois, sauf mes pièces. Tout ce qui est pion, bille, je le fais faire par un tourneur dans le Jura. On est très peu en France à être fabricant du jeu de la base jusqu’au jeu fini. Ce qui est top, c’est d’arriver le matin et de voir des planches de bois, et le soir d’avoir le produit fini commercialisable.
Avec le sourire, il affirme qu’il fait « beaucoup plus d’heures que dans l’immobilier ». Pour la fabrication, dont la durée est forcément variable selon la taille du jeu, Grégory « travaille les plateaux avec du hêtre et du kosipo, qui est dans la famille de l’acajou ». Avec une attention permanente sur le matériau qui lui est fourni :
Je fais en sorte de regarder si on n’est pas dans de la déforestation au niveau du kosipo, notamment en Afrique. On est sur une filière bois où les gens s’engagent à replanter quand ils coupent.
Pour les petits et les grands
Et si le temps de construction varie, c’est parce que deux activités se détachent : pour les particuliers, et pour les professionnels, de l’animation, aux collectivités en passant par les centres aérés. De l’échiquier réversible pour avoir échecs et dames, à la grande cage à élastique, il y en a pour tous les gouts.
Il y a des jeux assez rapides à faire parce que c’est de la petite série. Quand on commence à entamer la sérigraphie pour tous les plateaux, que ce soit noir ou avec les couleurs, les jeux de parcours, c’est un peu plus long. Mais on sait que cela va se transmettre à travers les générations.
Le Carrom, billard indien, le Carromboule et son tapis, mais aussi le Gare au loup pour tester les réflexes, sans oublier le Triball qui s’inspire du Beer Pong… Mais Grégory n’oublie pas le local, avec le « Tockitan », dérivé du fameux Toc, d’origine canadienne. Dans sa structure de 300m², il ne manque pas d’inspiration.
Cette année, j’ai très bien vendu le royal d’Ur qui est le plus vieux jeu du monde. On l’avait fait un peu différemment, je l’avais peint en blanc avec un sérigraphie noire. Ce sont des jeux qui marchent très bien, dans des petites boites, les gens peuvent l’amener en vacances.
Noël et 2020
Qui dit prise de fonction en janvier 2019 dit premières fêtes de Noël à la tête d’Alortujou. Gregory reconnait qu’il est « un peu dans l’urgence, car j’ai encore beaucoup à apprendre ». Le fabricant sort de trois salons, Nîmes (Gard), Grenoble (Isère) et Toulouse (Haute-Garonne) plus récemment. L’occasion d’échanger avec sa clientèle :
On rigole souvent parce que les gens nous disent que le jeu revient. Mais on leur dit que nous, on est ici depuis 1978, donc il n’est pas vraiment parti… Aujourd’hui, il y a un engouement pour le travail « Made in France », pour le travail bien fait, pour rassembler les gens autour d’une table, les familles, les amis à la fin d’un repas.
Plusieurs jeux sont déjà en rupture de stock. La suite ? Grégory l’aborde sereinement, avec Evelyn qui s’occupe de la boutique, et Maurin, qu’il forme actuellement. Habituellement, janvier-août était dédié aux grands jeux, et le reste aux plus petits. Avec Maurin, la productivité va s’améliorer.
Maurin va produire du petit jeu toute l’année pour accélérer et augmenter les ventes en ligne. Quand vous n’êtes pas sur place, il y a un savoir faire qui est différent. Moi, j’aime bien contrôler tout ce qui sort de mon atelier, on a vraiment le goût du travail bien fait.
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LA ROSE DES VENTS, MARS 2019
Par l’atelier Médias publié en Mars 2019